Batuputih.

09/06 - 11/06

Le trajet pour nous rendre à Batuputih, porte d'entrée de la réserve naturelle de tongkoko est folklorique.  Après 2 mikroleh ( bémo en langage du coin), un bus, un ojek, nous embarquons enfin pour la dernière étape dans une " open car"... C'est une première, un nouveau moyen de transport à ajouter sur notre liste.
 


Mikroleh
 




Bus Local





Open car


Flavia, assise au bord manque à plusieurs reprises de voler par dessus bord... Il faut dire que la route est sinueuse et que le chauffeur ne connaît apparemment pas l'emplacement de la pédale " freins"...

Nous nous installons dans un des logements situé à l'entrée du parc et nous nous préparons directement pour notre première incursion dans la réserve.

Ce premier trek a pour but l'observation des tarsiers, minuscule singe nocturne qui a littéralement les yeux plus gros que le ventre. Ils sont d'ailleurs tellement gros qu'il ne peut les bouger et compense ce fait par des rotations de la tête jusqu'à 180°.

En chemin, nous apercevons les macaques noirs grimpant dans les arbres en prévision de la nuit. Nous ne nous attardons pas, ils seront les sujets d'observation d'une autre balade.

 



Après une approche sur un large sentier de terre battue, notre guide nous entraîne plus profondément dans la jungle, sur des traces visibles de lui seul. Nous observons en chemin des papillons gigantesques, d'insupportables insectes aux bruits stridents ( ça fait des mois qu'on les entend tous les soirs au coucher et lever du soleil, nous découvrons enfin à quoi ressemblent ces bruyants animaux...), des arbres majestueux, de magnifiques orchidées...( quand je pense que j'ai du mal à en garder une en vie, ici, elles poussent vraiment n'importe où!). 
 

     
 





Nous écoutons les cris des oiseaux, observons un kingfisher à ailes vertes, et notre guide nous apprend à identifier le cri du hornbill que nous espérons observer demain.
 





Les tarsiers dorment la journée dans les creux d'arbres bien spécifiques. Nous en faisons 3 avant d'en découvrir un habité par une famille. 
 



Il ne reste plus qu'à attendre que le soir tombe... mais, alors que nous étions seules, un, puis deux, puis trois autres groupes de visiteurs nous rejoignent. Lorsque le petit tarsier décide enfin de montrer sa bouille aux yeux toujours étonnés, c'est la cohue...notre guide s'assure que nous ayons pu le voir et l'immortaliser puis nous propose de tenter notre chance ailleurs, loin de ces groupes bruyants. 
 



Alléluia, nous sommes tombées sur le bon guide, celui qui correspond parfaitement à notre vision des choses. Il fait bien sombre lorsque nous entamons ce qui ressemble de près à une course à travers tout pour rejoindre un autre arbre que nous espérons habité. Nous n'avons aucune idée de comment il fait pour se repérer, mais le résultat est là : nous atteignons bien vite un autre arbre et nous avons la chance de découvrir entre ces lianes une famille de 4 petits primates. Nous passons un long moment à les observer et à admirer leurs sauts impressionnants ( il ne mesure qu'une dizaine de centimètres, mais peuvent bondir à plus de 3 mètres. Lorsqu'ils s'élancent ainsi, leurs longues pattes étirées portent alors leur taille à environ 25 cm.
 






 


Nous rentrons à l'homestay pour le souper puis notre guide vient nous rechercher pour aller voir une tarentule qui a élu domicile dans un arbre à une centaine de mètres de l'homestay. Nous l'apercevons brièvement avant que, effrayée par la lampe de poche, elle ne rentre se cacher au creux du tronc.
 





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