Îles Togian - Malenge 

31/05 - 05/06

Sur le bateau qui nous mène à Malenge, il n'y a aucun autre touriste. Nous sommes en avance sur la saison et la majorité des touristes en cette période s'arrêtent à Kadidiri.



La chance nous sourit, nous rencontrons d'emblée le propriétaire du logement que nous avons repéré. Il rentre sur Malenge chargé de victuailles.

Tout au long du trajet, nous répondons aux sourires des locaux et aux questions habituelles, les seules qu'ils connaissent : " what's your name", "where you come from"... Maelle fait la connaissance d'un instituteur de Wakai qui lui donne une leçon d'indonésien.




 

Après une heure et demi à voguer entre les îles et les villages sur pilotis, le bateau fait une courte halte à Katupat (qui semble également être un endroit bien agréable...).







C'est là que monte Galang, un apprenti guide qui a l'habitude de traîner au logement où nous allons justement. 
 


Nous passons le reste du trajet à discuter avec lui, tout en admirant le soleil qui se couche derrière les nuages. Il est 18 heures, et à ces latitudes, le lever et le coucher du soleil sont réglés comme un métronome. Les Togian étant à cheval sur l'équateur, le soleil se lève invariablement à 6 h et se couche à 18, tout au long de l'année.
 




Au village principal de Malenge où nous abordons, nous suivons Galang jusqu'à un petit commerce pour faire le plein d'eau et de cigarettes. 
 


Puis, nous embarquons sur le bateau privé en direction de la petite anse isolée, à 20 minutes de là, où est construite la guesthouse. 
 








Il fait déjà noir et nous ne pouvons qu'imaginer les lieux, mais ceux-ci sont gorgés de promesses.

Nous soupons en compagnie des deux uniques autres clients. Au menu, du délicieux poisson, évidemment!

Galang et Rolly, les fils du propriétaire nous rejoignent pour une partie de cartes endiablée.

Une pause entrecoupe celle-ci. Rolly nous emmène au village de Bayu, situé sur le roc de Papan en face de la guesthouse, où nous allons acheter de l'arak, l'alcool de palme local. Ils en profitent également pour escalader le rocher qui surplombe le village et relever leur téléphone. C'est effectivement le seul lieu aux alentours où il est possible de capter un signal.

De retour à la guesthouse, la soirée cartes se poursuit, avec cette fois, un verre de cocktail d'arak et de citron qui tourne.

La qualité de l'arak n'étant pas des plus grandioses, c'est avec un léger mal de crâne que nous nous levons le lendemain. Mais la vue de l'endroit où nous nous trouvons a tôt fait de dissiper les vapeurs de la veille. C'est sûr, nous sommes au paradis! La terrasse de notre bungalow s'ouvre sur une pelouse plantée de quelques arbustes tropicaux. 

 




Quelques mètres plus loin, une plage de sable blanc aussi doux qu'un duvet de plumes borde des eaux transparentes. 
 


En toile de fond, Bayu, un village de l'ethnie des Bajau s'étire langoureusement autour d'un énorme rocher planté en pleine mer. Un vieux pont de bois de 800m désormais impraticable le relie à un autre village invisible situé de l'autre côté des collines couvertes de jungle.

 




 


À quelques mètres de notre bungalow, une terrasse sur pilotis abrite le restaurant où nous prenons les délicieux repas préparés par la maîtresse de maison. En plus de la vue sur la mer, il s'ouvre de l'autre côté sur un lagon d'eau turquoise bordée de jungle luxuriante.
 



Afficher la suite de cette page




Créer un site
Créer un site