Flores
 

Labuanbajo.

09/05 - 12/05
 

Nous passons 3 journées dans l'agréable petit port de Labuanbajo.  Il n'y a pas grand chose à faire ici, mais les couchers de soleil sur le port sont extraordinaires et il fait bon vivre. Nous faisons le plein de bonnes petites bouffes et mettons à jour nos lessives avant de nous embarquer "sur la route de la "Transflores", qui nous mènera, par étapes, jusqu'à Maumere, située de l'autre côté de l'île.
 

Durant ce magnifique coucher du soleil, nous profitons de la compagnie d'un petit amateur de bière...
 

Ruteng.

12/05 - 13/05

Dès le début de ce trajet vers Ruteng, nous sommes conquises par l'île.

Les paysages qui s'enchaînent sont superbes.

Au loin, la mer bleutée s'éloigne et nous nous enfonçons dans de petites montagnes couvertes de jungle.

De temps à autres, la jungle laisse place à des étendues de rizières illuminant le paysage de leur vert fluo.

 

Mais à une heure de route de Ruteng, voilà que notre bus tombe en panne.
Il faut dire que ça faisait déjà un petit temps qu'une désagréable odeur d'essence nous chatouillait les narines.
Effectivement, on peut nous suivre à la trace... Nous attendons patiemment une petite heure avant de voir arriver un gars à moto rapportant une pièce censée nous permettre de reprendre la route.
Après diverses obscures manœuvres comprenant le siphonnage partiel du réservoir dans ce qui ressemble à un petit pot de peinture, on rentre dans le bus... Alléluia, il démarre....
 

Mais juste pour mieux s'arrêter 20 m plus loin....
Et là, rien n'y fera, il ne repartira plus.
Nous nous retrouvons donc dans un bémo, un petit van qui fait les liaisons de courtes distances entre les villages.
Entassées avec les bagages nous peinons à respirer.
Mais après une petite heure de route nous arrivons finalement à Ruteng, petite ville située au cœur du pays Mangarai.
Suivant un (bon) conseil, nous allons loger dans le couvent des bonnes sœurs du coin.  Une partie de celui-ci est un internat pour jeunes filles, et une autre partie  accueille les voyageurs. Le prix n'est pas des plus intéressants, mais c'est sans conteste la meilleure chambre que nous aurons de tout notre séjour sur cette île.
 

Nous décidons d'aller explorer la ville et tombons rapidement sur trois adolescentes très sympathiques qui proposent de nous accompagner et de nous montrer les lieux importants du bled... Il n'y a pas grand chose à voir mais nous passons de bons moments avec ces sympathiques demoiselles.

Elles tiennent absolument à nous inviter chez elles pour boire un café. Nous voici donc embarquées chez l'une puis chez l'autre. Nous nous prêtons volontiers aux séances photos en compagnie de tous les gens croisés en chemin ainsi que dans leur famille.
 

Nous finissons par quitter nos nouvelles amies et rentrons en compagnie d'un de leurs amis qui nous avait rejointes en cours de route.

En parfait petit gentleman, il refuse de nous laisser rentrer seules!

Nous finissons par nous arrêter en route pour partager avec lui un souper dans un wagung.
 

Le lendemain, c'est à moto que partons visiter les rizières de la région dont la particularité est d'être construites en toiles d'araignées. La toile d'araignée est le symbole des Mangarai, l'ethnie de la région. Le centre de la toile symbolise leur ancêtre commun et les fils de la toile, le peuple descendant de celui-ci.
 

Vu de la colline, c'est impressionnant.

Chaque "toile" appartient à un village et les parcelles sont réparties entre les familles selon les besoins de chacune.
Néanmoins, le travail dans chaque parcelle d'une même toile est effectué collectivement par les habitants du village. Les parcelles sont semées l'une après l'autre puis récoltées dans le même ordre.
 

Nous partageons en chemin un café chez des amis de nos chauffeurs.
 

On retrouve le symbole de la toile d'araignée un peu partout... 

De retour à Ruteng, nous attendons André que nous avons rencontré avant de quitter Labuanbajo. Devant se rendre à Maumere par ce chemin, il nous a proposé de venir nous chercher à Ruteng et de nous déposer à Bajawa, notre seconde étape, pour un prix identique à celui du bus... C'est win-win.