Après trois bonnes heures de trajet et une heure d'attente à Ghasa, nous repartons dans un autre bus.

Nous devons normalement rallier Tatopani en deux heures, mais c'est sans compter avec les ennuis mécaniques.
La piste est dans un état lamentable et un gars passe même son temps à descendre du bus pour enlever les trop grosses pierres qui se présentent. Puis lors d'un passage scabreux dans un ruisseau qui traverse la route, le volant se met à tourner sot...
Tout le monde descend du bus et le chauffeur s'attelle à la réparation! Entre-temps 3 bus et un camion sont bloqués derrière nous. Les motos, elles, peuvent continuer, mais c'est sans compter sur le terrain! Suit alors un florilège de gamelles, de glissades en tous genre... Le tout devant le bon public du bus qui ne se tient plus de rire! Après une demi-heure et plusieurs essais c'est reparti!!!
 

Nous arrivons début de soirée à Tatopani où nous recroisons deux de nos amis belges avec qui nous prenons l'apéro.
 

Le lendemain, après une petite balade dans les agréables ruelles de la ville, nous voici reparties. Nous n'avons même pas testé les sources chaudes, celles-ci étant prises d'assaut pas les israélien qui pullulent sur les chemins népalais...
 

Nous espérons atteindre Pokhara le jour même.
 

Au programme, premier tronçon jusqu'à Beni où nous attraperons un autre bus pour Pokhara.

Les bus locaux sont surchargés, nous sommes secouées, écrasées, cognées de tous les côtés... Ce trajet est un véritable enfer !

C'est donc avec bonheur que nous arrivons en fin d'après-midi à Pokhara où notre agréable petite chambre nous attend à l'OJU Guesthouse. L'accueil souriant de la famille qui tient les lieux nous revigore et nous nous écroulons, épuisées !

Nous passerons encore deux journées à Pokhara.
 

Nous flânons dans les rues, papotons à droite et à gauche et partons tout de même une journée en balade de l'autre côté du lac.

 

Après la traversée du lac en barque, nous montons à travers bois pour atteindre la pagode qui surplombe la colline de la rive opposée.

 

Nous sommes accompagnées de Dimitri, un belge que nous avons rencontré le soir précédent.

La vue du sommet de la colline est très jolie, dommage que les montagnes soient encore perdues dans les nuages.