Transsibérien
( 31/08 - 04/09/2013)

 

Notre trajet en train fut reposant et agréable.

Les paysages défilent et évoluent lentement. Les espaces sont immenses, déserts et, de temps en temps, surgissent des villages de vieilles Isba, souvent glauques, sans doute à cause de ce ciel d'automne pluvieux. Il y a des forêts de bouleaux et de mélèzes à perte de vue, et l'écorce blanche du bouleau est la seule touche claire du paysage. Des gens sortent parfois de nulle part, au milieu de ces paysages inhospitaliers... 
 






 

Puis, il suffit que le soleil darde le décor de ses rayons pour que celui-ci s'illumine et resplendisse soudain de couleurs automnales
 







 

Confortablement installées dans notre compartiment, nous observons tout cela sans jamais nous lasser, des heures durant, avec juste un fond de musique à l'oreille. Seul un jeu de cartes ou une petite balade sur les quais durant les arrêts entrecoupent ces paisibles moments de contemplation... 
 













 

Encore une fois, nous avons la chance d'avoir tout le compartiment pour nous 2.

Ces 3 jours et 4 nuits nous paraissent filer à toute vitesse. Étonnamment, nous ne nous ennuyons jamais, le paysage suffit à nous captiver.

L'activité principale de Flavia durant le trajet est la sieste ! Bercée par le tadadoum du train, elle ne peu résister longtemps à l'appel de Morphée ! Ce n'est pourtant pas dans sa nature, dit-elle...
 

Au fil des kilomètres, l'heure du train, perpétuellement réglée sur celle de Moscou, déraille... Il est 14h et il commence à faire noir...

 

Les deux prodvonista sont plutôt rustres au premier abord, mais au fil du voyage, nous avons tout de même droit à quelques sourires... C'est une règle générale chez les russes d'ailleurs, ils n'ont pas le sourire facile... Il faut d'ailleurs attendre le dernier jour pour que les autres voyageurs de notre wagon répondent à nos « Dobri dien ».

 

Nous passons tout de même une soirée au wagon restaurant. L'atmosphère y est encore bien glauque, et finalement parfaitement assortie aux paysages.



    

   

Au menu... Un bon plat de "frites"reluisantes et un bière, évidemment! On est belge ou on ne l'est pas! 






L'icône du vieil alcoolo russe tel qu'on s'attend à le trouver est de la partie. Attablé devant une carafe de vodka, il entrecoupe ses shoots de gorgées de bière. On évitera de faire sa connaissance... 


Mais il nous offrira tout de même une bière... 

 


Puis deux... puis 3 ... :-/


 

Pour finalement venir s'attabler quelques instants à nos côtés, persuadé que Maëlle comprend tout ce qu'il dit, puisqu'elle lui a dit 2 fois trois mots en russe (Note pour plus tard : ne plus dire en russe qu'on ne comprend pas et qu'on ne parle pas russe...)

 


Ils font un peu peur les russes parfois...


 





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