Bishkek

Arrivées à Bishkek après seulement quelques heures de trajet, nous nous rendons en taxi à la guesthouse repérée. Il n'y a pas beaucoup de logements bon marché à Bishkek, surtout si nous ne voulons pas être trop éloigné du centre. De plus nous sommes en pleine saison touristique et vu le peu d'offres, c'est parfois difficile de trouver une chambre. Mais nous avons de la chance, il reste de la place à la Sakura guesthouse.

Après une petite balade dans le quartier à la recherche d'un ATM et un repas rapide, nous rassemblons des informations quant l'obtention du visa indien.

Demain, c'est encore le week-end (encore pas de bol !) et nous voulons à tout prix lancer la procédure lundi à la première heure car il faudrait entre 1 et 2 semaines pour l'obtenir...

Sauf que, comme nous nous en rendons compte en soirée, demain c'est vendredi !!!!

Le matin, nous mettons donc le turbo et partons imprimer les fausses réservations d'hôtel, les formulaires de demande et faire des photos (le format imposé est plutôt particulier.... les photos doivent être carrées...)

C'est la course à travers la ville ! Mais nous arrivons toute fières à l'ambassade à 11h20, une heure avant la fermeture, documents sous le bras ! Et là on nous annonce que c'est fermé ! Nouvel horaire ! La fermeture est à 11h30... Ce n'est déjà pas bien long, alors si ils ferment en avance !!!!

Déçues, nous voici de retour à la case départ ! C'était sans doute écrit que nous devrions attendre lundi.

Nous passons donc le week-end à flâner dans Bishkek. L'empreinte de l'ex-URSS est bien marquée dans l'architecture, mais la ville, tout comme Almaty, est verte et c'est bien agréable de se promener au milieu de tous ces arbres, parcs, et jardins fleuris. Bons petits restos, bières en terrasse, etc, on se laisse couler.

Maëlle doit aussi racheter un appareil photo car le sien, après de bons et loyaux services, a rendu l'âme. Flavia s'est bien improvisée réparatrice, mais elle n'a su aller bien loin par manque de matériel adéquat...

Nous tentons aussi de planifier la suite de notre séjour ici, mais il semble très vite évident qu'on est ramollo... Nous n'avons plus envie de trek, ça semble clair ! Surtout que nous n'avons pas su emporter notre matos de Mongolie et qu'on n'a pas trop envie de refaire des frais. Mais c'est un peu con, car dans la région il n'y a presque que ça à faire.

Le lundi nous sommes à l'ambassade à la première heure. Nos dossiers sont acceptés, mais ce qui nous inquiétait se révèle bien réel, on ne peut, en tant qu'étranger, obtenir qu'un seul mois de visa ! Il faudra donc que nous partions au Népal plus tôt et en refassions un second là. Ça perturbe un peu nos plans, mais vu notre motivation ces jours-ci, nous allons avoir tout le temps pour réfléchir à notre nouvel itinéraire.