A la suite d'un délicieux repas sur le bateau, nous suivons Rolly en snorkeling. 
 


Il a arrêté le bateau entre les îles afin de nous faire une fois de plus profiter des merveilles sous-marines de la région.
 


Les coraux ne sont pas en bon état, portant les stigmates des pêches à la dynamite et au cyanure qui ont abimé la région par le passé.
Mais par contre, nous découvrons de magnifiques poissons, de taille parfois impressionnante.  C'est très agréable d'avoir Rolly comme guide car il attire régulièrement notre attention sur des détails intéressants que nous n'aurions jamais relevés sans lui. Des plantes qui se rétractent dans le sable lorsqu'on les effleure, des coquillages magnifiques, des étoiles de mer colorées, des coraux aux formes particulières,... Il nous déniche même une raie manta et un énorme calamar.

Cela fait déjà 5 jours que nous sommes ici, et nous n'avons pas vu le temps passer... Il est déjà presque temps de repartir. Nous passons notre dernière soirée sur le ponton donnant sur la mer.

 



Maëlle profite d'une baignade nocturne entourée de planctons phosphorescents, Flavia fait crépiter l'appareil sur le ciel étoilé, Rolly relève sa ligne et gratouille la guitare avec son cousin. Le tout agrémenté de petits verres d'arak.






Soudain, Flavia qui s'est éloignée sur la plage afin de limiter la luminosité lors des prises de vue, appelle à grands cris! Un crocodile est étalé quelques mètres devant elle. Nous arrivons au pas de course, juste à temps pour voir le monstre repartir au millieu des flots... Maëlle ne recommencera pas de sitôt les baignades nocturnes, c'est sûr!

Le lendemain matin, Rolly nous emmène jusque Malenge où nous reprenons en sa compagnie le bateau pour Wakai. Sur celui-ci nous retombons sur Galang, qui à notre grand dam nous annonce joyeusement qu'il partira en notre compagnie à Gorontalo... A Wakai, nous faisons nos adieu à Rolly qui continue vers Ampana.

 


En attendant le ferry pour Gorontalo, Galang nous emmène aux cascades de Wakai, seule activité du coin. Il faut avouer qu'elles sont plutôt jolies, perdues au milieu de la jungle.
Une jolie grotte se cache à l'arrière de la chute, l'eau est fraîche et le soleil brille. Galang se met alors en tête de nous emmener voir les niveaux supérieurs de la cascade ( au nombre de 7). Nous nous rendons bien vite compte que c'est à nouveau une très mauvaise idée... ( de sa part ce n'est même plus étonnant)...
Nous sommes pieds nus, en bikini à escalader roches et sentiers, envahis de végétation et de boue. C'est glissant, les rochers nous blessent les pieds, sans parler du bikini qui est loin d'être la tenue la plus agréable pour ce genre de pérégrinations!
Encore une fois il nous a assuré que les chaussures n'étaient pas nécessaires (nous lui avons redemandé plusieurs fois compte tenu de l'expérience "tong" dans la jungle de Malenge)...
Mais c'est bien entendu sans compter qu'on n'a pas passé toute notre vie à crapahuter pieds nus... Évidemment pour lui, c'est sans problème... Alors il met naturellement ça sur le fait que nous sommes des filles.... On a envie de l'étrangler!

Mais soudain, sans prévenir, une averse tropicale nous assaille. Galang, ayant une illumination pour une fois, redescend en quatrième vitesse pour aller mettre nos affaires à l'abri. Nous le suivons tant bien que mal. Le sol est encore plus glissant, les rochers toujours aussi coupants... Bref, c'est loin d'être une promenade de santé.

Nous attendons la fin de l'averse en barbotant dans les bassins au pied de la cascade.

Une fois le soleil revenu, nous repartons vers Wakai. Galang a de nouveau essayé de nous entraîner au sommet de la cascade, mais nous avons tenu bon...

 


A l'homestay où nous avions déposé nos bagages nous retombons sur Lenny. Selon son habitude, il commence à faire la leçon à Galang. C'était lui qui nous avait proposé la balade aux cascades le soir où nous l'avions rencontré, mais Galang s'est dépêché de partir alors que nous étions apparemment censées retrouver Lenny. Et c'est bien dommage, car en sa compagnie, nous n'aurions pas eu à subir les idioties de l'autre...
Pour compenser, il nous propose quelques petits tours de magie puis nous passons le reste de l'après-midi à jouer aux cartes.

Vers 15 h nous embarquons sur le ferry, non sans avoir acheté des billets un peu plus chers, espérant ainsi ne pas avoir à subir l'autre zozo tout le trajet. Il est déçu mais de notre côté, nous sommes ravies. Nous le retrouverons néanmoins à plusieurs reprises, lors de nos escapades sur le pont du bateau.

 





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