Heureusement, ça s'améliore un peu. Nous nous rendons sur l'île de Ben Tre. Là, nous partons à bicyclette. Les vélos sont pratiquement hors d'état, mais ils font bien couleur locale. Nous nous baladons jusqu'au centre et nous y dégustons en bord de route un bon jus de cannes à sucre fraîchement pressées. Nous sommes à côté d'une école, et apprenant que Maëlle est institutrice, le guide nous propose d'entrer. C'est bien sympa. Les enfants sont adorables. Ils nous accueillent de sourires et de hellos. Mais, il est déjà temps de rentrer au bateau... Encore une fois, bien trop court!
 

La dernière étape : du grand n'importe quoi !!! Nous nous rendons sur l'île du Phénix où nous découvrons le temple construit par le Coconut Monk, qui a fondé la religion coconut... et ce n'est pas une blague!

En gros, après des études d'économie en France, le bonhomme en question rentre sur son île où il se marie et fonde une entreprise de bonbons à la noix de coco. Celle-ci se développe rapidement et le bougre ressent soudain l'appel de la religion... Il envoie donc balader famille et compagnie, et se retire pour méditer quelques années en se nourrissant exclusivement de noix de Coco et en ne buvant que leur jus.
Ensuite, après avoir perdu bon nombre de kilos, il fonde sa religion coconut, qui est un mélange de bouddhisme et catholicisme. Il recrute même quelques 4000 disciples!

Ensuite, il se présente aux élections du Sud Vietnam et perd. Alors il rentre dans son royaume noix de Coco et fini par y mourir peu de temps après, apparemment en tombant d'un toit.... La thèse du suicide est soulevée...
Bref un bel illuminé!

Le temple est à son image... Ce n'est pas beau ; on dirait presqu'une vieille fête foraine! Mais disons que c'est néanmoins intéressant.
 

Après la visite du temple, la fabrique de bonbons à la noix de coco étant fermée, on attend...
On joue sur le pont de singe pour touristes et on observe les crocodiles en captivité pour passer le temps.
 

Finalement, lorsque la nuit tombe, le moment que nous attendions avec impatience pour relever le niveau de l'excursion arrive: l'observation des milliers de lucioles qui illuminent les arbres bordant l'île.

Nous remontons dans le bateau et nous approchons des arbres. Nous commençons à apercevoir quelques lucioles par-ci par- là, mais à peine a-t-on le temps de les entrevoir que voilà la conductrice du bateau qui fonce quasi dans un arbre. Elle se lance alors, armée d'une bouteille, sur l'avant du bateau pour cueillir les quelques malheureuses lucioles qui s'y cachent.
Son opération terminée, elle nous tend fièrement la bouteille et met le cap vers le port... Suuuuuuuper! On aura tôt fait de libérer les pauvres bestioles!!!
 

Bref, la prochaine fois, il faudra encore être plus clair dans nos desiderata et éviter de nous laisser piéger par les beaux projets.

Après un rapide souper de fritures dans notre boui-boui désormais favori, nous allons nous coucher. Le réveil sonne à 6h 30 demain.