Nous continuons notre balade vers Lokomata. Sur cette portion du trajet la brume est toujours présente, mais l'atmosphère ainsi créée nous emporte.

 







 


Maisons tongkonan au détour de chaque tournant, rizières nimbées de brume où s'activent l'un ou l'autre villageois, rochers creusés de tombes, sourire des habitants... ; La balade est charmante. 
 




Lokomata, nous admirons un impressionnant rocher creusé de tombes.
 



Notre prochaine étape est le village de Pana. Nous devons faire demi-tour ( apparemment, même si toutes les cartes nous crient le contraire...) et revenir à l'entrée de Batutumonga. Les écoliers revenant de l'école nous tiennent compagnie une bonne partie du trajet. Les boucles d'oreilles de Maëlle les fascinent et ils passent leur temps à lui tourner autour pour les observer. Flavia de son côté leur dispense une courte leçon d'anglais, car nous voir appeller " Mister" nous chagrine quelque peu :-D
 




La route qui descend vers Pana est bien indiquée. Après un court moment dans les bois, la vue s'ouvre et nous offre une vue impressionnante sur la vallée de Rantepao.

 





 

A Pana, nous grimpons un petit chemin nous menant à d'autres falaises renfermant un très ancien cimetière. Celui-ci est noyé dans la végétation et l'atmosphère y est également très touchante. Plus de "Tau Tau", de nombreuses portes manquantes, racines et mousses envahissent les lieux. Il y a même un vieil arbre à tombes de bébés. Les cavités ne sont même plus recouvertes... Certaines se sont refermées mais pas toutes...
 




 


Nous suivons le chemin menant au pied de la falaise, mais, arrivées en bas, l'humidité, les moustiques, les toiles d'araignées géantes et le sol glissant où traînent quelques os humains nous dissuadent de continuer...
 






La dernière étape de notre journée est la moins intéressante, sans compter que nous commençons à être fatiguées. Nous marchons depuis près de 6 heures et nous n'avons quasi effectué aucune pause.

Nous rejoignons donc le village de Tikala en milieu d'après-midi où nous trouvons deux "ojeks" qui nous reconduisent à Rantepao. En chemin, la violence d'une pluie soudaine nous contraint de nous arrêter dans un boui-boui en bord de route et de laisser passer l'averse.

Nous passons notre dernière journée à flâner sur le marché et aux abords de notre bungalow.


 



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