En arrivant, nous sommes arrêtés dans une des cabanes en bambou qui jouxte l'entrée du site. Pour une somme presque dérisoire, une dame nous propose de tuer un poulet et de le cuisiner durant notre visite afin que nous ayons un bon repas en redescendant. L'affaire est entendue, on en salive déjà! Notre petit déjeuner a été un peu trop sommaire...

 


 

Nous gravissons les marches qui mènent au sommet de la colline. Nous passons tout d'abord par le monastère où nous ne croisons que quelques moines. La vie qu'ils mènent en ces lieux doit être bien paisible...

 


 

Plus loin, nous arrivons aux ruines du temple principal. Ce temple aurait été construit au 11ème siècle sur les ruines d'un plus ancien. Nous passons un moment à en explorer l'intérieur. Un singe nous montre la voie. Il se dégage de ce lieu une athmosphère tendre et agréable. 

 












 

La terrasse herbeuse qui jouxte le temple offre une vue panoramique sur les rizières couleur de blé séché, parsemées de cocotiers et d'arbres à palmes. Au loin, nous distinguons les ruines de deux autres édifices. 

 



 
 


Un escalier en mauvais état semble nous appeler sur son chemin. Alors nous nous lançons. Nous dévalons les marches qui nous mènent à une autre ruine.

 





Après l'avoir explorée, nous continuons le chemin aperçu du sommet de la colline. Celui-ci nous mène à un second édifice en ruine. Nous avons néanmoins la surprise de découvrir en son centre une pièce où est dressé un autel.

 








 

Au cœur de ces ruines reculées, notre chauffeur-guide qui nous a courageusement accompagné à l'assaut de ces temples qu'il n'a lui-même jamais visités, se confie. Il nous raconte les guerres auxquelles il a dû participer dans les années 90, contre les khmers rouges qui s'étaient cachés dans le maquis.

 


 

Il nous parle du pouvoir en place, des élections truquées (d'après lui) et de ces dirigeants dont bon nombre sont d'anciens khmers rouges. Il faut vraiment que nous nous renseignions sur la politique du pays. Nous n'imaginions pas que celui-ci était encore aussi instable.

Après avoir à nouveau grimpé la colline pour la redescendre de l'autre côté, nous profitons d'un bon repas et d'une petite sieste dans les hamacs avant de repartir pour la capitale. Nous sommes le 24 décembre, Noël nous attend!


 






Notre repas de Noël sera sans commentaire. Nous avions trouvé un resto suisse proposant des fondues au fromage (nous en rêvions depuis des semaines!) mais il s'avère que celui-ci était en rupture de stock... N'ayant pas envie de chercher un autre resto nous nous contentons de ce qu'il nous propose.... Puis, nous partons boire un petit verre pour compenser!

 

 


 

Le lendemain c'est repos. On papote avec nos familles sur Skype ; on s'avale une baguette et un camembert trouvé au supermarché pour expats à un prix tout à fait indécent ; on chipote sur ce présent site pour vous donner des nouvelles... puis on se décide tout de même à sortir pour prendre le souper. Et là, oh miracle, nous découvrons un petit resto qui propose des fondues au fromage!!!!! C'est la fête, c'est Noël! On se régale même si elle n'arrive pas à la cheville de la célèbre fondue préparée par Maëlle (ceux qui y ont goûté sauront de quoi nous parlons ;-) )!
 


Nous quittons Phnom Pen dans la matinée du lendemain sans aucun regret. Cette ville ne nous a pas conquise. Non seulement c'est une ville que nous avons trouvée froide et impersonnelle, mais elle manque aussi de caractère à nos yeux. De plus, le fossé entre la richesse et la pauvreté est indécent! Les rues grouillent de 4x4 a 50 000 $, les nombreux expats se pavanent avec leurs chauffeurs devant les restos 3 étoiles, et juste à côté, des mères dorment à même le sol, leurs enfants tout contre elles et des gosses des rues ramassent les ordures pour récolter quelques centimes des bouts de métal qu'ils y trouvent.
 
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