Le lendemain, nous partons à la découverte des huit villages qui composent Chengyang. Ils sont nichés au creux de collines verdoyantes parsemées de théiers. 
Les habitations sont en majorité construites en bois. On trouve donc des extincteurs et des listes de précautions à prendre contre le feu à tous les coins de rue... Mais ce n'est pas ça qui arrête les gens... Nous observons à plusieurs reprises des habitants démarrer un petit feu à même le sol à l'entrée de la maison et souvent le laisser flamber sans surveillance. Il y a aussi bien souvent un feu entretenu dans la Dromtower...




















 

Le temps est ensoleillé et la température clémente. Nous assistons à une performance de danses, musique et chants traditionnels sur la place d'un des villages. Celle-ci, clairement dirigée à l'attention des touristes pourtant peu nombreux, est néanmoins intéressante. Les danses n'ont rien d'exceptionnel (sauf lorsque Flavia s'y est essayée;-)), mais les chants polyphoniques sont superbes, et l'instrument de musique traditionnelle – le Zhusheng - très intrigant.














 

Il faut savoir que les Dong ont une langue qui se prête particulièrement bien au chant. C'est une langue très particulière et extrêmement difficile, car elle est composée de 12 tons (comparativement, le mandarin n'en compte que 5 ...).
Le chant se situe donc au centre de leur vie, avec des chansons adaptées à chaque situation de vie.


La plupart des danses sont accompagnées par le Zhusheng (instrument à vent composé de tubes de bambou) mais parfois aussi par ces espèces de petites guitares dont nous ne saurions dire le nom.






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