La traversée du territoire russe nous prend pratiquement l'entièreté de la journée suivante. Avec bien entendu de nombreux arrêts, pour manger un bout, faire sa toilette dans une rivière ou simplement se dégourdir les jambes (ce qui, avouons-le, est plus que nécessaire vu la place dont nous disposons dans le van...)
 

Malgré cela, nous apprécions beaucoup le voyage car l'ambiance dans le van est agréable. Les gens papotent, chantent, partagent leur nourriture, …

Les paysages montagneux d'hier soir ont laissé place à un monotone paysage nous rappelant le plat pays.... des champs moissonnés, des prairies de bovins et tout de même une touche lumineuse, de magnifiques champs de tournesols.
Notre voisine est scotchée à la fenêtre et son appareil photo cliquette sans arrêt ! C'est la première fois qu'elle voit des champs cultivés, et qui plus est, de fleurs !
 

En fin d'après-midi, nous arrivons à la frontière russo-kazakhe. Le cinéma est un peu similaire au précédent mais en beaucoup plus rapide. En 3h « seulement », nous sommes de l'autre côté.

Au Kazakhstan, nous voyageons seuls, les autres vans ayant disparu au passage de la frontière.

En début de soirée, nous nous arrêtons dans une fermette au milieu de nulle part ! Nous voilà dans la famille de nos voisines de voyage ! Bien entendu, tout le monde est invité à prendre le thé ! Ce n'est que deux heures plus tard que nous reprendrons la route.
Ces petites expériences sont certes agréables, mais le seraient encore plus si nous n'avions pas 36h de trajet dans les dents avec on ne sait combien d'autres heures qui nous attendent !

En milieu de nuit, nous nous arrêtons dans un hôtel-restaurant en bord de route. Après le souper, notre chauffeur, qui n'a eu que deux heures de sommeil depuis le départ, va s'installer dans une chambre pour profiter de quelques heures de repos.

Vers 5h du mat', nous repartons.

Au fil du trajet, la chaleur devient plus intense.

Les paysages de cette partie du pays sont désespérément plats. Après un paysage digne de la campagne hesbignonne à la frontière, le paysage est maintenant complètement desséché, quasi désertique.

Au fur et à mesure que nous nous approchons d'Almaty, nous déchargeons ci et là des compagnons de voyage. Souvent, le chauffeur passe un bon moment à tourner avant de trouver le point de rendez-vous fixé. Les retrouvailles de ces familles qui ne se sont en général pas vus depuis très longtemps sont émouvantes !
 

Les paysages, bien que toujours très secs, se font plus montagneux.

Il est 23 heures lorsque nous entrons dans les faubourgs d'Almaty. Mais le temps de trouver le dernier point de rendez-vous et d'y déposer les personnes qui restent, nous arrivons à la gare des bus à plus d'une heure du matin.
Le chauffeur nous accompagne jusqu'à la « gastinitsa » de la gare.

Nous y sommes accueillies par quelques « mamas » kazakhes bien sympathiques qui nous prennent quelque peu sous leurs ailes.
Notre chambre est basique, à l'écart du centre et chère, mais nous sommes au Kazakhstan, nous n'en attendions pas moins !