04/07 - 06/07
 

Après 2 h de bus, nous sommes toujours dans la périphérie de la capitale. Et les bouchons ne sont pas en cause, non! Mais le bus s'évertue à s'arrêter à gauche et à droite on ne sait pourquoi...  Il est 5h du soir lorsqu'il se met enfin réellement en route.

Du trajet nous retenons surtout les paysages tantôt vallonnés puis de plus en plus arides et désertiques.
 

Durant tout le trajet nous ne traverserons que 2-3 "villes"...

Une fois par jour, nous nous arrêtons dans des  "bleds du bout du monde", au milieu de juste rien, pour faire un repas et acheter quelques "grignoteries".
 

Régulièrement le bus s'arrête aussi au milieu de nulle part pour vérifier (nettoyer ?) le moteur. Vu la poussière, c'est sans aucun doute plus que nécessaire!

Dans le bus, on dort, on mange et on se débat avec les bagages qui sont poussés sous nos sièges... Les locaux ne sont pas très loquaces, et à part nous regarder comme des extraterrestres en rigolant, la plupart nous évite un maximum, malgré nos tentatives de communication. Nos sourires restent sans réponse si ce n'est des visages encore plus fermés... On est loin de l'Indonésie où un simple regard déclenche une avalanche de sourires à pleines dents...
 

Après ces deux longues journées, nous arrivons à Olgiy au petit matin. La dernière partie du paysage nous a stupéfiée par sa beauté. Les montagnes vierges et désertiques coiffées de neige sont époustouflantes et les quelques yourtes calées à leur pied accentuent encore l'impression de bout du monde qui nous submerge.

 

Une fois débarquées du bus, il semble que les gens nous ont enfin adoptées (mieux vaut tard que jamais) et plusieurs se précipitent pour nous indiquer le chemin de notre guesthouse. C'est là que nous réalisons que certains parlent même un peu anglais! C'est dire à quel point ils n'avaient pas envie de communiquer!!!