Le lendemain, nous nous baladons encore dans la vieille ville et partons à la recherche de la White horse dragon pool. Moins connue, on espère ne pas avoir à y payer une entrée impensable. 
 

Et finalement, nous trouvons notre contentement. Pas d'entrée du tout. 
 

L'endroit n'est pas exceptionnel, mais il a l'avantage d'être authentique. Nous pouvons y voir les femmes laver linge et légumes dans les bassins.
Au nombre de trois, le premier est réservé à l'eau potable, le second au nettoyage des légumes et le dernier à la lessive. 
 

On peut observer d'autres bassins similaires à divers endroits de la vieille ville, dont certains toujours "en activité". 
 

Deux autres endroits retiennent notre attention :

- la place du marché, très authentique elle aussi.
 

- une autre place principale où, tous les jours, les habitants se retrouvent pour danser. C'est très plaisant de simplement s'y installer et profiter de l'animation. 
 

On peut y voir nombre de femmes en costume traditionnel Naxi, ou d'autres minorités ethniques des environs.
 

Le peuple Naxi est l'ethnie principale de la région. Il est organisé en une société matriarcale et matrilinéaire. C'est-à-dire que les femmes Naxi vivent avec leurs frères et n'ont pas de mari. Elles ont des relations libres avec des hommes venant les retrouver chez elle la nuit. Les enfants appartiennent donc exclusivement à la mère et ne connaissent que rarement leur père.
 

Leur religion est le Dongba, basée sur le culte de la nature, et plus particulièrement des eaux et de la montagne.

Les Naxi ont leur propre système d'écriture (qui tend à disparaître). Peu de monde le maîtrise encore. Celui-ci est basé sur des pictogrammes issus de la vie de tous les jours.
 

Et on peut vous assurer que ces femmes Naxi n'ont pas besoin des hommes pour s'occuper de la maisonnée!