Mcleodganj
25/08 - 27/08
Mcleodganj est un des "must see" de l'Himachal Pradesh... Ce petit bled situé sur les hauteurs de Dharamsala est le siège du gouvernement tibétain exilé. la population est en grande partie composée de réfugiés tibétains.
C'est un gros village assez agréable même si le tourisme lui a une fois de plus enlevée pas mal de charme.
Et en fin de compte, il n'y a pas grand chose à faire par ici.
Mais une chose est sûre, on y respire ! Dans tous les sens du terme ! On ne se fait pas harceler à tout bout de champ, on n'a pas peur de sortir après la tombée de la nuit pour aller souper, et les chambres retrouvent un prix quelque peu plus raisonnable (les prix restent un peu élevés, mais c'est nettement mieux et il y a moyen de négocier, surtout que nous sommes en basse saison touristique).
Nous passons deux journées à Mcleod.
Nous nous baladons dans le village, poussons la balade jusqu'au village voisin de Dharamkot (quasi la réplique de Mcleod en moins touristique). Nous marchons également jusqu'à un petit lac sacré (rien de bien spectaculaire...) situé à proximité d'un camp pour refugiés tibétains...
Et dans l'ensemble, ça a beau être joli, c'est sans plus... Nous ne sommes pas plus emballées que ça.
Nous terminons par le tour du "potala local" (drapeaux et rouleaux de prières, petits temples et barbelés autour de la demeure du dalaï lama...). Encore une fois rien de transcendant. Mais les boutiques souvenirs sont sympas et on trouve de chouettes endroits pour manger pas cher. On se partage entre bouffe locale et un très bon resto japonais... (La seule nourriture étrangère que Maëlle accepte d'ingurgiter... Pas moyen qu'elle se lasse de la bouffe indienne !) Nous quittons Mcleod sans regret 2 jours plus tôt que prévu.
Nous embarquons dans un minivan en direction de Manali, le deuxième "must see" de l'Himachal Pradesh. Passons sur le fait que nous voulions y aller en bus et que nous nous retrouvons en minivan... (on est que 5 dedans et on n'a pas payé plus cher alors on ne va pas râler...)
Après 7 km, le chauffeur s'arrête en bord de route et sort du van. On se dit donc qu'il y a un quelconque souci mécanique étant donné que les derniers 500 m, il avançait à la vitesse d'un escargot...
Après une dizaine de minutes sans information, on s'agite un peu dans le van. On observe le chauffeur. Il est assis au bord de la route et pleure en se tenant la tête... Soit c'est le cas le plus bizarre de dépression fulgurante, soit il a un autre souci. Étant donné que les portières du van sont verrouillées, on sort par les fenêtres.
Le chauffeur ne parle que quelques mots d'anglais, mais nous arrivons à lui faire composer le numéro de l'agence qui l'engage.
Après une attente plus ou moins longue, 3 de ses collègues arrivent et l'emmènent à l'hôpital situé juste 1 km plus bas.
Et comme aucun d'entre eux ne peut conduire le van, nous embarquons dans le break qui les a amenés jusqu'à nous.
C'est donc finalement en taxi que nous rejoindrons Manali... le luxe ! :-DAfficher la suite de cette page
